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Trust is at the heart of the scientific process. Researchers pose new hypotheses at the frontiers of knowledge by relying on the results of their predecessors and peers. Without absolute trust in these seminal works, scientific exploration becomes impossible. This bond of trust also extends to relations between the research community, the institutions that host them and the public, which directly or indirectly provides the resources needed for research. This double bond of trust, internal and external, must be established from the very beginning of a young researcher's career and maintained throughout. The integrity to which researchers commit is the often invisible cement of this trust, which is increasingly fragile today.

Strengthening this trust and encouraging the public to support research and use scientific results in their everyday lives is a crucial issue. However, researchers are not the only ones who need to cultivate this bond of trust. Journalists, too, are faced with the dispersal of public attention and the erosion of the credibility of information in the eyes of the public. Bankers, for their part, also build their relationships with customers on this essential trust. Finally, in the relationship between citizens, the notary is also a trusted third party in everyday life.


This bond of trust between citizens and professions that guarantee freedom of thought and action is fundamental, not only for these professions, but also for the maintenance of the social contract and democracy.


Is trust granted too quickly?


Citizens also need to be taught to detect fake news and intoxication. As a producer of knowledge, teaching the public about my methods for ensuring the reliability of our knowledge also means familiarising them with good practice and helping them to recognise content producers who do not respect it.


 
 
 

La confiance est au cœur des démarches scientifiques. Les chercheurs posent de nouvelles hypothèses aux frontières de la connaissance en s'appuyant sur les résultats de leurs prédécesseurs et de leurs pairs. Sans une confiance absolue dans ces travaux fondateurs, l'exploration scientifique devient impossible. Ce lien de confiance s'étend également aux relations entre la communauté des chercheurs, les institutions qui les accueillent et le public, qui accorde directement ou indirectement les ressources nécessaires à la recherche. Ce double lien de confiance, interne et externe, doit être établi dès les débuts d’un jeune chercheur et entretenu tout au long de sa carrière. L'intégrité à laquelle s'engagent les chercheurs est le ciment, souvent invisible, de cette confiance, aujourd'hui de plus en plus fragile.

 

Renforcer cette confiance, inciter les citoyens à soutenir la recherche et à utiliser les résultats scientifiques dans leur quotidien est un enjeu crucial. Cependant, les chercheurs ne sont pas les seuls à devoir cultiver ce lien de confiance. Les journalistes, eux aussi, font face à la dispersion de l’attention du public et à l'érosion de la crédibilité de l’information aux yeux des citoyens. Les banquiers, de leur côté, bâtissent également leurs relations avec les clients sur cette confiance essentielle. Enfin dans la relation entre citoyens , le notaire est aussi un tiers de confiance du quotidien.

 

Ce lien de confiance entre citoyens et professions qui garantissent la liberté de pensée et d'action est fondamental, non seulement pour ces métiers, mais aussi pour le maintien du contrat social et de la démocratie.

 

La confiance est-elle accordée trop rapidement?

il faut aussi apprendre aux citoyens à détecter les fake news et les intoxications. En tant que producteur de savoir, apprendre au public à connaître nos méthodes pour fiabiliser notre savoir c'est aussi le familiariser avec les bonnes pratiques et l'aider à reconnaitre les producteurs de contenu qui ne les respectent pas.


Le receveur et le producteur doivent apprendre à se connaître et se reconnaître, pour instaurer un canal non exclusif, mais privilégié de communication.

 
 
 

Dernière mise à jour : 14 sept.

Condensed expression of ideas and thoughts


小小说 | xiao xiao shuo | la micronouvelle chinoise


La micronouvelle chinoise est l'une des formes d'expression d'un récit, qui comportent les 小说 xiao shuo (roman) et les 中篇小说 zhong pian shuo (nouvelles) et les 段子 duan zi.

la micronouvelle chinoise comprend entre 1000 et 2500 caractères.

Les micronouvelles mettent en pratique la théorie de l'iceberg élaborée par Hemingway : " There is always more to a story than what is written on the page, and by omitting details that you already know to be true, you can produce a more captivating read for your audience."



les mezzotinto d'Henry Miller,

En 1924, alors qu'Henry Miller, en manque d'argent, se débattait avec sa nouvelle vie d'écrivain, il s'essaya à l'auto-édition. L'idée originale serait venue d'un ami d'Henry, Joe O'Reagan. Miller pouvait y enserrer aussi bien des écrits originaux que des matériaux issus de sa propre réserve de vieilles lettres et de morceaux de prose non publiés. Il ne créait qu'un document de 250 mots par semaine. Chaque pièce sera imprimée sur du papier cartonné coloré, en quantité limitée 1,2.

Miller décida d'appeler ces courts écrits mezzotinto, probablement par analogie aux gravures noires ou mezzo-tinto. En effet, l'aspect fini d'une mezzotinto est en quelque sorte impressionniste, très pixélisé et granuleux. Miller se dit avoir été influencé par Whistler 3, peut-être comme une allusion à son style impressionniste, la métaphore pouvant être que Miller écrit ses propres « impressions ».

« Faire un Mezzotint un après-midi comme ça, c'était comme réussir un puzzle. Il me faudra des jours pour rogner mon poème en prose jusqu'à la longueur requise. Deux cent cinquante mots étaient le maximum qu'on pouvait imprimer. J'en écrivais d'habitude deux ou trois mille, puis j'en faisais une coupe à la hache. »

— Henry Miller, Plexus


Microfictions 2022, de Régis Jauffret.


 
 
 
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